
Poetry Picks from Iraq is grateful for the efforts made by Dayna Ruiz ; our lovely young translator . below are two short poems by Iraqi poet Omar Aljaffal translated into french.
A Mule Life; and Walking in the death.
la vie comme une mule
Je laisse que ma vie se déroule comme cela d’une mule
En peinant jusqu’à la nuit,
en portant sur mon dos les chagrin des amis,
Le sang des victimes, et l’anxiété de l’avenir.
Je la laisse dérouler et le regarde fixement jusqu’à le saignement
de mes yeux, jusqu’à a le déclin de ma force
Nausée par la malchance de maitresses perdues.
Je me dis :
Laisse-le faire tous ce qu’elle fait tous les jours
En mangeant tellement rapide et en vieillissant avec facilité.
Après un moment, on se jetterait. On, bravement, se tuerait.
En marchant dans la mort
Naitre à la vie :
comme celui qui a reçu son avertissement de la mort.
En comptant les rues et en les arrêtant,
une après l’autre, pour le sommeil,
Je marche comme un fantôme qui s’a enfui de ses draps
Sans des téléphones qui sonnent et sans des pensées qui agitent ma tête.
J’ai voulu que ma vie ait été simple et douce ;
ne pas qu’elle ait été plein de douleurs
Sans me sentir concerné par le moindre mouvement Et en poussant des pneus à la rue,
comme, heureusement, j’ai eu l’habitude de faire.
J’ai pensé :
Pourquoi ne pas laisser que l’acier se dévore lui-même sous l’aube ?
C’est inutile… Tant que des évènements se dérouleront.
Tant que ceux qui me ressemblent naitront demain, chaque une, dans les rues,
comme quelqu’un qui a reçu son avertissement de la mort.
Naitre à la vie :
comme celui qui a reçu son avertissement de la mort.
En comptant les rues et en les arrêtant,
une après l’autre, pour le sommeil,
Je marche comme un fantôme qui s’a enfui de ses draps
Sans des téléphones qui sonnent et sans des pensées qui agitent ma tête.
J’ai voulu que ma vie ait été simple et douce ;
ne pas qu’elle ait été plein de douleurs
Sans me sentir concerné par le moindre mouvement Et en poussant des pneus à la rue,
comme, heureusement, j’ai eu l’habitude de faire.
J’ai pensé :
Pourquoi ne pas laisser que l’acier se dévore lui-même sous l’aube ?
C’est inutile… Tant que des évènements se dérouleront.
Tant que ceux qui me ressemblent naitront demain, chaque une, dans les rues,
comme quelqu’un qui a reçu son avertissement de la mort.