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omar aljaffal

10/29/2014

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Poetry Picks from Iraq is grateful
for the efforts made by Dayna Ruiz ; our lovely young translator . below are two short poems by Iraqi poet Omar Aljaffal translated into french.
A Mule Life; and Walking in the death.


la vie comme une mule


Je laisse que ma vie se déroule comme cela d’une mule

En peinant jusqu’à la nuit,

en portant sur mon dos les chagrin des amis,

 Le sang des victimes, et l’anxiété de l’avenir.

 Je la laisse dérouler et le regarde fixement jusqu’à le saignement

de mes yeux, jusqu’à a le déclin de ma force

 Nausée par la malchance de maitresses perdues.

Je me dis :

Laisse-le faire tous ce qu’elle fait tous les jours

En mangeant tellement rapide et en vieillissant avec facilité.

 Après un moment, on se jetterait. On, bravement, se tuerait.



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En marchant dans la mort

Naitre à la vie :

comme celui qui a reçu son avertissement de la mort.

En comptant les rues et en les arrêtant,

une après l’autre, pour le sommeil,

Je marche comme un fantôme qui s’a enfui de ses draps

Sans des téléphones qui sonnent et sans des pensées qui agitent ma tête.

J’ai voulu que ma vie ait été simple et douce ;

ne pas qu’elle ait été plein de douleurs

Sans me sentir concerné par le moindre mouvement Et en poussant des pneus à la rue,

comme, heureusement, j’ai eu l’habitude de faire.

J’ai pensé :

Pourquoi ne pas laisser que l’acier se dévore lui-même sous l’aube ?

C’est inutile… Tant que des évènements se dérouleront.

Tant que ceux qui me ressemblent naitront demain, chaque une, dans les rues,

comme quelqu’un qui a reçu son avertissement de la mort.

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maythem alharbi

8/30/2014

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This is the French translation of Maythem Alharbi's poem: Sharp Angles.  our appreciation and gratefulness to the young translator  Dayna Ruiz  and  Mr. Muwaffaq Mubarka  for his kindness to revise the Arabic text :  زوايا حادة- ميثم الحربي along with the French translation that he described as lovely...thank you to both from our heart.










l’angles bien aiguisées 

sous le figuier 

dans mon arrière-cour carrèe 

l’enfance joue avec ses cubes

en mettant chaque morceau particulier prudemment dans

sa place

en éclatant de rire pour les philosophes de construction

en appellant l’équerre, une roquette 

le courbe, un nid 

et ce triangle protubérant, un coq

il semble que l’enfance avait saisi le rêve 

des guerres passés

les mêmes guerres qui ont dévoré le village du coq

et qui ont caressé avec des plumes vierges

c’est comment se fait…. tous les jours,

de mon fênetre rectangulaire, 

je reflet au sujet de mon arrière-cour carrèe 

en fixant mon regard sur le temps passés

en rêvant d’un figuier ancien 

qui avait pu simplement naître 

de ce ciment quelconque.
























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Azhar Ali Hussein

8/30/2014

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D’autres chemins de Shahrazade


Je suis comme toi…

Ma panique est forgée du sang du matin

Je n’ai pas le temps maintenent...

De me reposer sur les rêves

Les coups de l’horloge ici,

Dessinent les traits d’une vieille ville

Ils installent la guillotine de la féminité

Shahrazade, le jour sait comment nous croquer

Le bouton de la radio indique une autre mémoire

A travers une chanson peuplée de lumière

Je pars vers une ville bâti du Kohol et des rires

Trop fardée du rouge

Et comme chaque échec je secoue ma tête

Je la bande avec foulard idiot

Je la porte sur les chemins du cauchemar

Comme un cercueil rempli d’une vie étroite

Venons habiller l’histoire en théâter

Pour les voies boueuses

La ville grandit dans ma gorge

Je n’arrive pas à parler

Son dieu embaumé me met sur des panneaux noirs

Et un vieux minaret

Mon enfance se brise sur les ruines du désert

Les carnavals du sang déterrent ses noces

Les visages épaississant par les versets de la peur

Et par les histories des tombes

Ce n’est pas le moment des souhaits d’une fleur

Ou des rires d’un parfum

Pas un soleil ne se frissonne par un baiser

A qui dirons-nous donc

Que nous sommes nés pour le jour?

Demain, le matin portera son cercueil

Et ouvrira le banquet de la tristesse

***

Sortons du tableau ensemble…

Scrutons les regards

Tout ce qui est derrière les regards

S’illumine du sang versé de la vierge

Le trottoir porte la sècheresse des yeux

Les bouches versent le vissage de sa défaite

En déflorant la pudeur

L’homme de la cave sème les grains du sable

Sur le vissage de la rosée

L’homme de la cave fume mes jours

Avec une cigarette aveugle

***

Qui lave le matin de la ville par le musc?

Qui réveille le tueur de l’amour

Après une imposition complète de la guerre?

Je me penche comme une herbe sèche

J’avale les chemins avec mon silence

Je porte la mélancolie de la ville sur ma tête

Je plie l’aile du papillon

Sous le rideau des histoires

O Shahrazade, crions pour d’autres chemins

Le chemin ne porte pas la cave de la parole

Et le corps de la danse à la fois




Azhar Ali

Traduit par :Alaa Alfakhri






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GHARAM ALRUBAII

8/30/2014

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Images des ruines de la mémoire

 Traduit par: Alaa Alfakhri       au Institut Francais au Bagdad

 Image 1

Les fenêtres jouissent du malheur du vent

Il ne faut pas oublier qu‘ells sont en verre faits


Image 2

Les coupes ont bu leur mémoire 

Et maintenant elle s’enfuit dans les plis

Les cigarettes fumées deviennent des mots

Les coupes se couchent vidées 

Comme leurs têtes




Image 3

Ils pressurent la nuit

Avec des mots arrogant

Qui halètent à force de tourner…autour les grappes du silence

Ils tombent comme une confession…qui boit le vin du pari

Du bruit de l’éveil

Qui jure avec certain gémissement

Et avec un jour abundant

Que le cendre du temps brûlé


Image 4

Les rues s’adonnent aux arrêts

Le matin…sans coeur

Les rêve se disperse avec les cris des matinaux

Dans leurs sacs presque vides, il n’y a qu’un morceau de pain 

Des bouches attendant le midi ou plutôt le soir

Quant à moi

Je reviens avec les sacs de l’étonnement de la stupeur et du chagrin

Quelques mots qui attendant!!


Image 5

Mes cellules sanguines violettes

Tournent autour ta vaine blanche

Elles te respirent loin

Des cellules noires de la haine


Image 6

Entre toi et moi

Une distance d’amour…ou plutôt elle en est plus proche

Mais…

Depuis

Avant la guerre

Je sense… l’odeur de la poudre

D’une guerre….partant

Et puisqu’on est né d’un amour

Le jour où Adam a recontré ma mère

La nuit où l’âge s’achève

J’étais ton vin gâté

La guerre nous a fait réveiller

Alors nous devenus le cendre

D’une passion


Image 7

Comme un point de départ sur la Terre

Tu va venir vers moi

Je t’accorde une vie

Et je jure avec la pomme

Que tu seras à moi

O…. comme je t’aime!
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    August 2014

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