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Azhar Ali Hussein

8/30/2014

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D’autres chemins de Shahrazade


Je suis comme toi…

Ma panique est forgée du sang du matin

Je n’ai pas le temps maintenent...

De me reposer sur les rêves

Les coups de l’horloge ici,

Dessinent les traits d’une vieille ville

Ils installent la guillotine de la féminité

Shahrazade, le jour sait comment nous croquer

Le bouton de la radio indique une autre mémoire

A travers une chanson peuplée de lumière

Je pars vers une ville bâti du Kohol et des rires

Trop fardée du rouge

Et comme chaque échec je secoue ma tête

Je la bande avec foulard idiot

Je la porte sur les chemins du cauchemar

Comme un cercueil rempli d’une vie étroite

Venons habiller l’histoire en théâter

Pour les voies boueuses

La ville grandit dans ma gorge

Je n’arrive pas à parler

Son dieu embaumé me met sur des panneaux noirs

Et un vieux minaret

Mon enfance se brise sur les ruines du désert

Les carnavals du sang déterrent ses noces

Les visages épaississant par les versets de la peur

Et par les histories des tombes

Ce n’est pas le moment des souhaits d’une fleur

Ou des rires d’un parfum

Pas un soleil ne se frissonne par un baiser

A qui dirons-nous donc

Que nous sommes nés pour le jour?

Demain, le matin portera son cercueil

Et ouvrira le banquet de la tristesse

***

Sortons du tableau ensemble…

Scrutons les regards

Tout ce qui est derrière les regards

S’illumine du sang versé de la vierge

Le trottoir porte la sècheresse des yeux

Les bouches versent le vissage de sa défaite

En déflorant la pudeur

L’homme de la cave sème les grains du sable

Sur le vissage de la rosée

L’homme de la cave fume mes jours

Avec une cigarette aveugle

***

Qui lave le matin de la ville par le musc?

Qui réveille le tueur de l’amour

Après une imposition complète de la guerre?

Je me penche comme une herbe sèche

J’avale les chemins avec mon silence

Je porte la mélancolie de la ville sur ma tête

Je plie l’aile du papillon

Sous le rideau des histoires

O Shahrazade, crions pour d’autres chemins

Le chemin ne porte pas la cave de la parole

Et le corps de la danse à la fois




Azhar Ali

Traduit par :Alaa Alfakhri






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